Au voleur !

 

Portrait de Eugénie de Montijo épouse de Napoléon III

A Morthemer,
Dans un recoin de l'église il existe un coffret qui ne paie pas de mine. 
En l'ouvrant on espère trouver quelque chose ....malheureusement l'écrin de velours est vide. Seule la forme d'un calice laisse à imaginer la grandeur et le diamètre de l'objet. 

Remontons le temps.

Et hop !
Nous voilà dans les années 1850. Le Baron de Soubeyran rejoint le ministère des finances et Napoléon III (Bonaparte) devient empereur. Les deux hommes deviennent  meilleurs potes. 
Notre baron de Soubeyran est reçu chez le couple impérial et Eugénie, la tendre moitié de Napoléon, est très charitable. Alors elle va offrir plusieurs cadeaux à Mr de Soubeyrand pour orner l'église de Morthemer qu'il est en train de rénover. 
Et dans les cadeaux se trouve un ciboire. C'est fait comment , me demanderont les non-initiés, voilà un modèle : 



Les années, les décennies passent mais en 2019, un malandrin visite l'église et vole le calice :

Extrait d'un article de la Nouvelle République paru le 6 mars 2019

Le ou les auteurs de ce vol se sont emparés d’un ciboire en vermeil du XIXe siècle, d’un autre plus récent et d’un calice non inscrit à l’inventaire général du patrimoine culturel, contrairement à ce que nous avons annoncé dans nos colonnes et confirmé par Thierry Allard, conservateur des antiquités et objets d’art de la Vienne (1). 

Cependant, même non répertorié, ce dernier objet sacré a aussi une valeur sentimentale pour les paroissiens. « En effet, le calice a été offert par l’impératrice Eugénie de Montijo, épouse de Napoléon III. A l’époque, la famille impériale, en étroite relation avec le baron Georges de Soubeyran (1828-1897), maire de Morthemer, argentier au ministère des Finances et sous-gouverneur du Crédit Foncier, avait offert de nombreux cadeaux pour l’église et le château, dont ce calice et deux tableaux dont l’un représente le “ Miracle des Perdrix ” », indique Christian Genre, coordinateur de la communication du diocèse.
C’est aussi lui qui a constaté la disparition des objets dans l’église de Morthemer, dimanche matin.
Fermer les églises, protéger les objets cultuels« D’après ce que l’on constate, les voleurs font main basse essentiellement sur les objets sacrés. Tous les vols sont pratiquement réalisés sans effraction. Soit ils trouvent les clés mal cachées, soit ils parviennent à crocheter la serrure de la porte. C’est ce qui s’est produit à Morthemer où la porte de la sacristie a été crochetée. Ils ont ensuite pris la clé du tabernacle pour dérober son contenu », ajoute-t-il tout en se demandant « qui a bien intérêt à voler ces objets religieux qui n’ont souvent pas une grande valeur marchande ? »

De depuis nous n'avons plus aucune nouvelle de cet objet .


Sources :

wikipédia

Google image

Nouvelle République

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