Victor Hugo porte-parole de Saint-Martin

Illustration.

Mai 1850, au travers de tout le pays et jusqu'à Saint-Martin-la-Rivière le mécontentement se fait sentir :
« Pétitions ! Pétitions ! Pétitions ! Que ce cri retentisse en échos formidables d’un bout de la France à l’autre, qu’il éclate comme la foudre à chaque rue, sous chaque toit de la capitale, qu’il se répande dans les âmes et se traduise en une activité militante, énergique, incessante. Que les pétitions se signent à toute heure et partout, aux bureaux de la presse Républicaine, dans les magasins, dans les ateliers, au foyer domestique. Que les hommes de cœur et de dévouement y consacrent tous les efforts de leur zèle, toute l’énergie de leurs convictions.
Le temps presse ; un jour, une heure, un moment perdus sont un crime. Debout tout ce qui a du feu dans la poitrine, de la force dans l’âme ! Debout tout ce qui veut la Constitution, tout ce qui est républicain, tout ce qui est peuple ! Debout Paris et les départements ! Debout la France entière ! Que chaque nom soit pavé, chaque signature un fusil, chaque pétition une barricade, et nous verrons quelle armée pourra vaincre cette Révolution du pétitionnement. »
La Voix du Peuple, 14 mai 1850
Mais que se passe-t-il ?

Une nouvelle loi vient d'être votée :



A Saint-Martin-la-Rivière comme dans beaucoup d'autres endroits en France, nombreux ne sont pas d'accord avec cette nouvelle loi. Quelle idée aussi d'imposer 3 ans de résidence pour devenir électeurs de plein droit ? Et les compagnons du tour de France ? Et les ouvriers agricoles ? Et tout ceux qui passent leurs vies sur les routes ? 
Et les plus pauvres, ceux qui ne paient pas d'impôts ne peuvent pas non plus voter....

Quelle tristesse !

Heureusement un élu de l'assemblée législative va devenir le "porte-parole" de la grogne populaire. Et pas n'importe qui ! 
Victor Hugo himself !



Tout d'abord en prononçant un discours à l'assemblée nationale .
Vous trouverez le texte intégral en cliquant ici : Discours de Victor Hugo 

Une pétition contre cette loi va tourner à Saint-Martin, et c'est Victor Hugo qui va la remettre à l'assemblée :



Sources :

Wikipédia
Assemblée nationale
journals.openedition
Gallica

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