Charité et enseignement

Dès sa création en 1842, l'Abbé Charles-Joseph Chaubier de Larnay met l'école privée de Saint-Martin-La-Rivière sous la responsabilité des Filles de la charité du Sacré-Coeur de Jésus dont la congrégation est basée à la Salle-de-Vihiers (Maine et Loire).


Cette congrégation est née en 1823 dans les Mauges en pleine guerre de Vendée.


Jean-Maurice Catrioux est nommé curé de la paroisse La Salle-de-Vihiers, ravagée par la révolution et la guerre de Vendée, en 1820.


Mais revenons en 1793 les jeunes gens de la Salle-de-Vihiers sont appelés à tirer au sort pour s'engager. L'un d'eux crie "Que ceux qui veulent servir la République passent à gauche, et que ceux qui veulent mourir pour leur pays pour la religion passent à droite!" Tous passent à droite. Et ils partent défendre leur pays et leur religion.


Une trentaine de femmes et d'enfants furent massacrés par les républicains à la Salle-de-Vihiers. Dans un champ , les républicains tuent une mère et blessent grièvement sa fille de 4 ans : Jeanne qui perd ainsi un bras. 

Rose Giet a 9 ans quand elle rentre chez elle, mais la fureur de la guerre l'oblige à changer de chemin, elle se perd. Un soldat républicain croise son chemin, elle s'agenouille pour l'implorer et dans ce mouvement elle laisse échapper une statue de la sainte Vierge qui ne la quitte pas. Le soldat lui laisse la vie sauve et lui indique le chemin le plus sûr pour rentrer chez elle.

Sur les 130 hommes de la Salle de Vihiers qui partent défendre leur pays et leur religion seuls 11 reviennent. 


Le curé Jean-Maurice Catrioux arrive après ses évènements, il veut venir en aide à sa paroisse. L'école vient de s'effondrer, fragilisée par tous ces conflits. Il souhaite également assurer l'éducation des jeunes filles. 

Alors le curé regroupe un certain nombre de femmes autour d'une de ses paroissiennes : Rose Giet qui a 38 ans. Il lui demande de se former au métier d'enseignante. Elle s'occupe déjà de la petite Jeanne retrouvée dans le champ au côté de sa mère tuée par les Républicains.

C'est dans ce contexte que Les Filles de la Charité du Sacré-Coeur de Jésus voient le jour. 
Cette nouvelle communauté doit tendre vers la plénitude de la charité en travaillant ensemble à la gloire de Dieu.



En 1852 la congrégation obtient l'autorisation légale pour enseigner dans les écoles et soigner les malades.

En 1903 : La congrégation compte 1 100 religieuses réparties dans 216 établissements;



1905 / La congrégation s'étend dans le monde avec les premiers départs pour les Etats-Unis et le Canada

1935 : La congrégation est présente dans le Lesotho (Afrique). Une des religieuses qui est venue à Saint-Martin-la-Rivière est partie pour l'Afrique.

1993 : la congrégation compte 1 900 membres 

Souces :
Wikipédia
Gallica
Blog Quercus49
Ouest-France


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